La « tour de stockage » remplace le « bras en porte-à-séjour »

Florigo stocke ses tôles brutes dans deux tours de stockage STOPA MONO.

Auparavant, Florigo stockait les tôles sur des rayonnages à bras portants et les prélevait manuellement. Désormais, la manutention est plus ergonomique, plus sûre, plus rapide et donc plus économique. Ries Goes, directeur financier chez Florigo, observe comment le palonnier du STOPA MONO SF dépose une cassette et mesure le temps avec sa montre. Puis il acquiesce. « Avant, il nous fallait cinq à dix minutes pour retirer une plaque. Aujourd’hui, une minute suffit. » Le changement a apporté d’autres avantages. Les dommages sur les surfaces visibles des tôles, qui étaient déjà rares auparavant, ont complètement disparu. De plus, l’exploitant bénéficie d’une meilleure utilisation de l’espace, car les grandes tôles étaient auparavant éparpillées sur le sol de l’ancien bâtiment.

Floor Goes s’arrête devant les deux tours de stockage pour expliquer que les installations ne diffèrent pas seulement par la taille des panneaux. « Dans le STOPA MONO SF, nous utilisons des cassettes comme supports de charge et obtenons ainsi une densité de stockage encore plus élevée qu’avec des palettes. » La raison en est simple : les tôles sont placées entre le profilé des cassettes, qui assure la rigidité des supports de charge. Ainsi, le nombre de tôles n’a aucune influence sur la hauteur totale d’une cassette, tant que les panneaux ne dépassent pas le profilé. En revanche, lorsque l’on utilise des palettes, il faut ajouter la hauteur de leur profilé à celle de la pile de tôles. Ainsi, dans un système de stockage pour tôles, les palettes sont plus espacées les unes des autres que les cassettes, quelle que soit la hauteur de chargement, ce qui permet d’obtenir plus d’emplacements de stockage dans un magasin à cassettes.

Floor Goes, directeur technique chez Florigo, accorde une grande importance à la qualité esthétique des surfaces sans joints ni soudures et a donc besoin de tôles aux dimensions appropriées et de supports adaptés.

Le STOPA MONO SF de Florigo est équipé de 18 cassettes de format spécial. Grâce à des roulettes montées à l’avant et à l’inclinaison des emplacements, les supports de charge garantissent un stockage sûr. La tour, conçue par STOPA pour des hauteurs allant jusqu’à dix mètres, mesure chez Florigo environ 5,6 mètres de haut, 7,6 mètres de long et 5,7 mètres de large. La charge utile maximale admissible par cassette est de 5 000 kilogrammes, la hauteur de chargement surveillée par une barrière photo-électrique est de 90 millimètres. Les deux tours contiennent de l’acier inoxydable avec une surface brossée d’une épaisseur maximale de quatre millimètres et de l’acier normal d’une épaisseur maximale de cinq millimètres, ainsi que des panneaux d’aluminium d’une épaisseur maximale de trois millimètres. L’entreprise travaille avec un stockage fixe et un système de rangement manuel, sans enregistrer les quantités.

Actuellement, un pont roulant manuel utilise une ventouse à vide pour transporter une tôle de six mètres de long vers le STOPA MONO SF et la déposer dans la cassette en amont. Floor Goes : « Nous utilisons le pont roulant pour le stockage et le déstockage des tôles de plus de deux mètres et demi de long, ainsi que pour le transport depuis la réception des marchandises vers les tours, puis vers les machines d’usinage. Pour les formats plus petits, qui sont stockés et déstockés par deux opérateurs, nous disposons de tables à plateaux mobiles. »

Florigo ne transfère manuellement les tôles qu’au niveau de la tour de stockage pour formats spéciaux, où l’opérateur n’utilise pas de châssis de dépôt avec tampons de dépose. Avant qu’un chariot élévateur ne livre un paquet de tôles, des tréteaux métalliques sont placés sous la traverse de charge à deux mâts très stable et robuste, qui est équipée d’un dispositif de traction et de poussée nécessitant peu d’entretien et qui atteint une vitesse de levage de douze mètres par minute et une vitesse de déplacement de six mètres par minute. La traverse abaisse ensuite une cassette jusqu’à ce que les bords supérieurs des tréteaux se trouvent au-dessus des traverses de la cassette. Une fois que le chariot élévateur a déposé les tôles, la traverse soulève la cassette avec le paquet de tôles des tréteaux. Le chariot élévateur maintient les paquets plus longs à une hauteur ergonomique directement devant la traverse de charge. Deux employés prennent les tôles une par une et les empilent dans la cassette.

La manipulation des tôles est devenue plus ergonomique, plus sûre, plus rapide et donc plus économique grâce à l’utilisation des tours de stockage de tôles.

Le STOPA MONO SF contient des tôles de formats spéciaux pouvant atteindre 6 000 millimètres de longueur.

Sur le STOPA MONO XF, en revanche, les conteneurs complets sont déposés sur un châssis de dépôt équipé de taquets de positionnement à hauteur fixe. La traverse porteuse de la tour, qui a préalablement abaissé une palette avec ses longerons entre les taquets, soulève la pile de tôles. La tour mesure environ 5,5 mètres de haut et de long et 5,1 mètres de large. Chacune de ses 19 palettes plates peut supporter une charge utile de 3 000 kilogrammes. Une fois le chargement terminé, l’opérateur donne l’autorisation au support de charge, qui retourne alors automatiquement dans son compartiment. En option, les palettes peuvent être équipées de butées qui facilitent le chargement et servent de dispositif de sécurité contre le déplacement.

Floor Goes intervient lorsqu’un employé souhaite placer une grande tôle résiduelle sur une palette. « En stockant également les tôles résiduelles dans les tours, nous augmentons encore la densité de stockage. Dans le même temps, nous réduisons les déchets. C’est un point important compte tenu du coût élevé de ce matériau inoxydable. » Lorsqu’une cassette ou une palette destinée au stockage est presque vide, l’opérateur place le nouveau matériau en bas et traite d’abord les tôles qui sont en stock depuis plus longtemps. Si Florigo ne procédait pas selon le principe FIFO (premier entré, premier sorti), les films plastiques appliqués pour protéger les tôles seraient difficiles à retirer par la suite. De plus, il faudrait s’attendre à ce que les vieilles tôles se rayent avec le temps.

L’opérateur du STOPA MONO SF consulte une liste pour savoir dans quelle cassette il doit prélever la plaque demandée. Il valide ensuite l’opération sur le pupitre de commande. Le palonnier, positionné au-dessus du compartiment de stockage à l’aide d’un codeur absolu qui rend inutile le démarrage à partir d’un point de référence, retire la cassette et l’abaisse à une hauteur de prélèvement ergonomique. Ad Goes, directeur général chez Florigo, explique : « La commande affiche toutes les étapes de saisie en texte clair à l’opérateur et permet de stocker et de déstocker la tour par simple pression sur un bouton. Nous pouvons enregistrer jusqu’à dix ordres de prélèvement. » L’entreprise utilise une commande librement programmable pour laquelle STOPA propose une gestion des stocks qui permet d’obtenir automatiquement une vue d’ensemble optimale des stocks. Les diagnostics d’erreurs sont possibles à l’aide de requêtes et de messages détaillés en texte clair.

M. Floor Goes observe avec satisfaction son site de production. Les tours de stockage, composées chacune d’un bloc compact renforcé longitudinalement et diagonalement, permettent une utilisation optimale de l’espace et n’occupent qu’une petite partie de la précieuse surface de production. « Notre décision d’opter pour le système de stockage pour tôles STOPA MONO était la bonne. Il n’y a plus de tôles au sol qui pourraient perturber les processus de fabrication. Toutes les tôles sont stockées dans les tours et nous travaillons plus efficacement. »

La commande affiche toutes les étapes de saisie en texte clair, permet de charger et de décharger la tour sur simple pression d’un bouton et peut enregistrer jusqu’à dix ordres de déchargement.

Andreas Lamberth observe les processus sur le STOPA COMPACT II, dont le coup d’envoi a été donné mi-2015. « Le choix d’une telle solution s’est imposé en raison du niveau d’automatisation souhaité. Compte tenu de notre expérience avec le TKL, qui fonctionne avec une grande disponibilité, nous avons également opté pour STOPA pour le choix du grand entrepôt. » Le fait qu’aucun problème d’interface entre l’entrepôt et les machines d’usinage ne soit à prévoir a également joué en sa faveur. Un point important, d’autant plus que le vendredi soir, le travail s’effectue sans personnel avec des changements de matériaux automatiques.

Peter Lamberth est détendu, appuyé contre le pupitre de commande principal du STOPA COMPACT II. « Tout fonctionne à merveille. Le magasin automatique est évolutif, car il peut accueillir près de 50 palettes supplémentaires et une machine supplémentaire peut être connectée. De plus, un fonctionnement en trois équipes est possible. Et pour couronner le tout, nous pouvons continuer à utiliser notre ancienne tour de stockage. »

Avant d’investir dans les tours de stockage STOPA MONO, Florigo avait besoin de cinq à dix minutes pour retirer un panneau, aujourd’hui, une minute suffit.

Auteur : Jürgen Warmbol